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Le silence règne dans la pièce. Je jette un rapide regard à mes amis qui sont concentrés sur leur repas. Je regarde ensuite Célia, qui regarde son dernier téléphone portable, et Pierre, qui est concentré sur son journal. Je soupire. Je ne touche pas à mon assiette, je veux juste quitter cet endroit rapidement. Je ne peux plus supporter cette atmosphère, je me lève et débarrasse mon assiette. Célia daigne enfin porter son attention sur autre chose que son téléphone portable. Elle réagit comme si je venais de m'énerver:
-Que fais-tu? Rassis-toi immédiatement.
-Je ne vois pas pourquoi je resterai plus longtemps à cette table.
-Tu dois m'obéir je suis ta mère.
-Tu n'es pas ma mère. Et quand bien-même tu voudrais que je te considère comme une mère commence par te comporter comme tel.
-Comment oses-tu? Et toi dis quelque chose. dit-elle en s'adressant à Pierre
Pierre lève les yeux de son journal et nous regarde tour à tour Célia et moi.
-Laisse la faire, elle doit être fatigué et elle a le droit de se reposer.
Célia fait une moue indigné, s'apprête à dire quelque chose puis se ravise. Je regarde Sophie et Alexandre, ils auront bientôt finit de manger.
-Vous pourrez monter quand vous aurez finit de manger.
Sur ce je monte les escaliers et vais dans ma chambre. Je sors de mon sac une gamelle et de la nourriture pour chat. Je cherche rapidement Plume des yeux. Comme à son habitude, à l'école, elle dort en boule sur le lit. Je m'approche et la caresse doucement. Elle relève la tête tout en ronronnant. Je lui approche la gamelle et elle se met à manger. Je la regarde et ris.
-Tu mène vraiment une vie de princesse, repas dans le lit, personne pour te dire quoi faire et tu obtient tout ce que tu veux.
-Mon dieu la voilà qui devient folle, dit-Alexandre derrière mon dos.
Je me retourne un peu surprise:
-Depuis combien de temps es-tu là?
-Depuis le moment où tu t'es mise à rire.
-Tu aurais pu me prévenir. Ca ne se fait pas d'espionner les gens.
-Eh bien le spectacle était assez amusant et je ne suis pas resté planté là à te regarder pendant de longues minutes, je me trompe.
-Non, mais bon changeons de sujet où est Sophie?
-Elle arrive, elle termine l'interrogatoire de ta mère.
-De un ce n'est pas mère et de deux qu'est ce qu'elle lui demande.
-Au rien de bien étrange, comment nous t'avons rencontré, comment nous sommes devenus amis etcetera.
-Je vois, donc Sophie ne devrait pas trop tarder.
Je m'assois sur le lit. Je fais signe à Alexandre de s'asseoir aussi mais il préfère restez debout. Il regarde tout autour de lui et finit par dire:
- Ta chambre ici et celle de l'école son identique.
Il s'arrête un instant et se met à fixer le phœnix, puis reprend:
-Je me demandais qui a fait le phœnix?
-C'est moi.
Il me regarde surpris.
-Quoi, tu trouves que c'est impossible pour moi?
Il sourit
-Non, je suis un peu surpris c'est tout.
J'entends du bruit dans l'escalier
-Quelqu'un arrive, ça doit être Sophie.
Effectivement Sophie entre dans la chambre tout sourire. Je la regarde sans comprendre.
-Qu'est ce qu'il y a?
Elle sourit toujours sans rien dire. Le silence de Sophie a surement du attiser la curiosité d'Alexandre car il reprend:
-Aller crache le morceau. Qu'Est-ce qui te fait sourire autant.
Alors elle se décide et parle:
-Demain aura lieu la fête d'anniversaire d'Espérance et Célia m'a demandé de la préparer pour demain.
-Je refuse.
-S'il te plaît laisse moi faire, d'accord?
-N-O-N
-De toute façon tu n'as pas le choix. Désolé Alexandre mais j'ai beaucoup de travail, si tu vois ce que je veux dire.
-Ne t'excuse pas, j'ai hâte de voir le résultat. Tout ça promet d'être très intéressant.
Je m'énerve:
-Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi.
Il sourit, fait mine de ne pas m'avoir entendu et sort de la chambre tandis que Sophie se met à sortir une à une les affaires de mon armoire. Je m'assois dans le fauteuil de mon bureau. Je me mets à dessiner sur une feuille au stylo des motifs sans aucun sens. Je me réfléchis sur une façon de me sortir de cette situation. je trouve finalement une alternative mais avant il faut que je poses quelques questions à Sophie.
-Tu cherches quoi?
Sophie relève la tête et me réponds :
-Une robe.
-J'en ai quelques une.
-Tu parles de celles aux couleurs sombres?
Je hoche la tête.
-Hors de question, réplique Sophie.
-Elles sont jolies pourtant.
-Elles sont tristes, me corrige-t-elle.
-Je vois.
-Tu n'as pas quelque chose de plus joyeux?
Touché, je souris.
-Joyeux, je ne sais pas mais avec une belle couleur, oui.
-Rassure moi, elle n'est pas rouge sang.
Coulé, me dis-je.
-Non.
Je m'approche du placard. Je sors une petite clef de ma poche. Je m'accroupis et lui montre une petite porte que j'ouvre. Je prend une boite blanche et referme la porte. J'ouvre la boite et étale le contenu sur mon lit de façon à voir toute la tenue. Une robe d'un bleu si clair que l'on pourrait le croire délavé. La robe possédait une ceinture en tissu d'un bleu métallique magnifique. la tenue était accompagné d'un collier et de boucle d'oreille dont le pendentif et les pierres pendantes des boucles étaient du même bleu que la ceinture. les ballerines étaient aussi de ce bleu métallique. Je regarde Sophie qui contemplait la robe arborant un grand sourire.
-Elle est parfaite, dit-elle.
-Maintenant que tu connais ma tenue, je veux voir la tienne.
-Pas de problème.
Elle part chercher sa tenue pendant que je range soigneusement mes vêtements.
Le véritable combat commence demain, me dis-je.
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Suite à quelques problèmes j'ai du arrêter d'écrire mais depuis quelques temps je songeais à reprendre. J'ai reçu un mail disant que les pubs n'étaient plus optionnel sur eklablog. J'espère qu'elle ne sont pas trop envahissantes.
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Le silence règne dans la pièce. Je jette un rapide regard à mes amis qui sont concentrés sur leur repas. Je regarde ensuite Célia, qui regarde son dernier téléphone portable, et Pierre, qui est concentré sur son journal. Je soupire. Je ne touche pas à mon assiette, je veux juste quitter cet endroit rapidement. Je ne peux plus supporter cette atmosphère, je me lève et débarrasse mon assiette. Célia daigne enfin porter son attention sur autre chose que son téléphone portable.
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Le voyage en voiture a été plutôt court. Sophie et Alexandre n'ont pas arrêté de plaisanter et de rire pendant tout le trajet. J'aurais espéré que ce moment ne s'arrête jamais mais devant nous se dresse les imposantes grilles en acier noires. Elles s'ouvrent dans un grincement sinistre. La voiture s'avance au pas dans l'allée. Le chauffeur s'arrête devant l'immense maison de Célia et de Pierre. Devant la porte d'entrée, John est statique comme à son habitude. Une fois que le chauffeur a serré le frein à main, John s'approche et ouvre ma portière
-Bonjour, Mademoiselle. Comment allez-vous?
Je soupire quittant ma bonne humeur contre un discours monotone.
-Bonjour John, je vais bien. Je vous présente mes deux amis, Sophie et Alexandre.
Mes deux amis hochent la tête sans savoir quoi dire. Je reprends.
-Nous allons voir Célia et Pierre mes parents. Pouvez-vous monter les bagages dans nos chambres?
-Bien-sûr Mademoiselle.
Nous sortons de la voiture. Je me dirige vers la porte. La main sur la poignée, je demande:
-Prêt pour l'enfer?
Ils me sourient sans dire un mot.
-Je vais prendre ça pour un oui.
J'ouvre et entre. Je regarde rapidement autour de moi. La maison est rangée et il n'y a plus aucun carton qui traîne. Je me retourne et je vois Plume restée derrière la porte. Je m'approche et la prends dans mes bras. Je fais face à mes amis:
-Je vais vous faire un petit tour du propriétaire.
Je marche un peu et j'entends un rire aigu que je ne connaîs que trop bien. Célia. Malgré le fait que je n'ai aucune envie de la voir, je me résigne et me dirige vers le lieu d'où provient le rire. Célia se trouve dans un petit salon secondaire. Elle est assise sur un canapé en cuir blanc et en face d'elle ,sur un fauteuil, une de ses "amies" avec qui elle bavarde. Je soupire et toque. Célia s'arrête de rire et se retourne. Elle me regarde, et sourit, puis s'adresse à son invité:
-Je te présente ma fille adoptive Espérance.
L'inconnu me regarde comme pour me juger puis reporte son attention sur Célia. Cette dernière me fait signe d'entrer. Voyant que je ne bougeais pas elle me dit:
-Viens t'asseoir.
J'avance un peu dans la pièce et fais signe à mes amis d'avancer eux aussi avant de lui répondre.
-Je dois terminer de faire visiter à Sophie et Alexandre, ainsi qu'installer Plume.
Je ne sais pas ce qui l'a le plus surpris, que j'ai un chat ou bien que j'ai des amis. Sans quitter son air surpris elle se met à me dévisager ainsi que mes deux amis avant de dire:
-Je vois... Tu as décidé d'acheter un chat.
-Non, c'est un cadeau qu'ils m'ont fait pour mon anniversaire dis-je en désignant Sophie et Alexandre.
Elle les dévisage encore une fois. Je profite de son silence pour parler:
-Je suis désolée, mais nous allons vous laisser. Comme vous voyez j'ai a faire.
Nous partons rapidement. Je soupire.
-Je propose que l'on monte dans ma chambre, je n'ai pas vraiment envie de continuer la visite.
Aucun des deux ne me réponds mais je me dirige quand même vers ma chambre. J'entre et m'assois sur le lit. Sophie et Alexandre m'imite sans rien dire. Il y a un lourd silence alors je m'énerve un peu:
-Vous avez perdu votre langue vous deux?
Ils se regardent et hésitent un peu finalement c'est Sophie qui répond:
-C'est juste que même si nos parents sont aisés ta maison et ton majordome sont impressionnants.
Je souris, me détendant un peu.
-Ne vous inquiétez pas vous n'aurez aucun problème avec Pierre, il passe la plus part de son temps à travailler quand à Célia, elle vous posera peut-être quelques questions mais elle sera surement trop "occupée" pour se soucier plus de vous. Sinon je suis surpris que tu ne te sois permis une réflexion idiote, dis-je à l'attention d'Alexandre.
-Mes réflexions ne sont pas idiotes. Et si tu tiens tant que ça à ce que je fasse une réflexion je dirais que ta famille fait cliché.
-Pour une fois je suis d'accord avec toi.
Alors nous nous mettons à rire tous les trois en parlant des clichés sur les familles riches. Peut-être que ce court séjour ne sera pas aussi désagréable que cela finalement.
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Le voyage en voiture a été plutôt court. Sophie et Alexandre n'ont pas arrêté de plaisanter et de rire pendant tout le trajet. J'aurais espéré que ce moment ne s'arrête jamais mais devant nous se dresse les imposantes grilles en acier noires. Elles s'ouvrent dans un grincement sinistre. La voiture s'avance au pas dans l'allée. Le chauffeur s'arrête devant l'immense maison de Célia et de Pierre. Devant la porte d'entrée, John est statique comme à son habitude. Une fois que le chauffeur a serré le frein à main, John s'approche et ouvre ma portière
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