• Petite Nouvelle Idiote

    C'est une petite histoire amusante que j'ai écrit en pensant au personnes de mon club théâtre que j'adore donc la voilà.

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    -Je stresse, s’exclama une petite brune au regard pétillant en enfilant une robe
    -Moi je vais finir par en mourir si je continue d’y penser, ajouta une jeune fille plus grande en train de se débattre avec du mascara
    -J’ai l’impression que l’on est en plein milieu d’un rêve
    -J’espère que l’on ne se réveillera pas alors

    Elles se mirent à rire comme les deux filles hystériques qu’elles étaient, tout en continuant bien-sûr à s’habiller avec leurs tenues de scène. Une ombre s’approcha lentement des deux filles, sans un bruit, sortant de l’ombre, la mine sévère. La silhouette continua son lent cheminement. Les filles lui tournaient le dos ne pouvant aucunement détecter cette forme qui s’approchait d’elles deux lentement. Puis d’un geste rapide deux sers sortir de cette ombre pour venir agripper le cou des deux jeunes filles. La silhouette se pencha délicatement en avant et murmura d’un ton glacial :

    -Ce n’est pas un rêve ce qui vous arrive c’est la réalité.

    Les deux filles restèrent interdites puis elles s’esclaffèrent à nouveau et attrapèrent les épaules de la blonde qui les avaient attrapés en ajoutant en cœur :

    -Oui Maman !!
    -C’est bien, mes filles, reprit la blonde aux cheveux cours
    -Y’en a qui sont à fond dans leurs rôles ici, dit une voix sarcastique.

    La voix venait de derrière les trois filles qui se retournèrent donc pour faire face à la personne qui était à l’entrée de la salle. Il faut dire que c’était une salle assez exiguë, une petite fenêtre, une petite porte, un petit espace, de quoi faire fuir les claustrophobes. Il y avait tout de même de quoi s’asseoir ainsi qu’un miroir et plusieurs cintres qui traînaient un peu partout. La salle n’était pas mal rangée mais à cause des nombreux costumes elles semblaient servir de débarras et donnait une impression d’étouffement de par sa petite taille. Enfin bref revenons à la personne aux répliques cinglantes. Une fille aux cheveux châtains un peu court, pas vraiment petite mais pas grande non plus. Le visage assez fin, un sourire digne d’un diablotin et des yeux pleins de malice. Et un détail plutôt frappant fut énoncé à haute voix par la plus grande, en taille, des deux « sœurs » :

    -T’en as une grosse montre, toi, dit-elle d’un ton qui se voulait égale à celui de la jeune fille aux cheveux courts.
    -Ouais c’est pour surveiller le temps qui passe, répondit non sans surprise une autre fille avec une grosse montre qui venaient d’entrer.

    Elle était un peu plus petite que l’autre, mais les cheveux plus longs. Elle fixait sa main droite où elle tenait un hand-spiner qu’elle faisait tourner entre ses doigts, l’arrêtant puis le relançant et l’arrêtant à nouveau, le relançant, c’en était presque hypnotisant. Elle avait lancé sa réplique du même ton que la Plus Grande Fille à Montre. Elles se ressemblaient un peu mais pas vraiment non plus.

    -C’était ma réplique, répliqua la Plus Grande Fille à Montre à la Plus Petite Fille à Montre.
    -Non, non c’est bien sa réplique, dit une longue forme assise au fond de la pièce.

    La personne passait tellement inaperçu qu’on l’aurait presque oublié. Elle se leva, elle portait des vêtements d’hommes.

    -Merci, dit la Plus Petite Fille à Montre d’un ton de victoire.
    -On t’a pas sonné, dit l’autre Fille à Montre
    -Pourquoi tu ne portes pas encore ça ? Interrompit la Mère des deux Sœurs
    -ça ? dit l’Androgyne en cachant une forme derrière elle que tout l’on devinait facilement.
    -Oui ça !! Dit la Mère en attrapant la forme
    -Ah ça…
    -Pourquoi tu ne la portes pas encore. Continua-t-elle en agitant l’objet en question sous son nez.
    -Parce que ça fait moche.
    -Ça sera pas pire que ta tête d’âne, ajouta une voix comme si de rien n’était puis la personne repartit dans sa contemplation. Il y eut quelques rires et sourires puis la conversation repris.
    -Arrête de chipoter et met ta perruque, relança la Mère.

    L’Androgyne perdit son combat et se planta devant le miroir pour mettre sa perruque. A ce moment deux autres personnes arrivèrent dans la pièce en discutant. Le plus grand bouscula la Plus Grande Fille à Montre, l’autre déposa dans la salle, déjà bien pleine, des ballons de fête d’anniversaire en ajoutant :

    -J’adore faire la fête !!

    Ils étaient tous deux vêtus de vêtements qui se voulaient somptueux. Leurs tenues se ressemblaient… mais pas en apparence le plus grand était un géant rendant la fille déguisé en aristocrate encore plus petite. Il était même plus grand que l’Androgyne et c’était le seul garçon de la pièce, ou presque, qui avait un taux d’œstrogènes très élevés. D’ailleurs l’Androgyne avait terminé de mettre se perruque et maintenant il regardait des fausses cigarettes posées devant lui, enfin elle. Les deux nouveaux arrivants présentaient une ressemblance troublante avec le Roi et le Prince du dessin animé de Cendrillon. Le Petit Roi qui était une fille ne portait pas de perruque ce qui agaçait fortement l’Androgyne et il se plaignait. Les Filles aux Montres lui répondaient avec des répliques de plus en plus cinglantes. Les Sœurs et leurs mères parlant accessoires. Le Petit Roi et le Grand Prince discutait aussi et blaguait. Il y avait quand même un détail amusant dans toute cette petite scène, chacun avait à la main une liasse de papier avec du texte surlignés, mais jamais la même partie pour chaque personne et pourtant c’était les mêmes liasses. Chacun y jetait un œil de temps à autre et les discussions finirent par se rejoindre sur la liasse et tous sans exceptions se mirent à réciter leurs lignes chacun leurs tours. Les répliques fusaient tout comme les émotions. Puis quelques minutes après avoir terminé les récitations, trois adultes entrèrent dans la salle. Deux femmes, une d’âge mûre l’autre plus jeune et un homme, le deuxième de la salle. Une phrase fut dite :

    -C’est à nous.

    Et les gens se levèrent comme un seul homme et quittèrent la salle. Seul restait là une fille à l’air bizarre, presque tarée qui contempla la salle puis son étrange coupe de cheveux.

    -Qu’est-ce que tu fais ? Dit-une voix de l’extérieur.
    -Je rêvassais, répondis-je.

    Je me levai, attrapai mon jeu de carte et quittait à mon tour la salle pour rejoindre la scène. Je rejoins le club théâtre, chacun se regarde et d’une seule voix nous disons .

    -Ça y est l’histoire commence.

    Nous nous mettons en place attendant le lever de rideau l’adrénaline courant dans nos veines à tous.

    Un coup, deux coup, trois coup… Lever de rideau.

    -Je vais vous racontez une histoire….


  • Commentaires

    1
    Luluce
    Mercredi 31 Mai 2017 à 17:16
    Comment te dire, c'est génial. On t'encourage :)
    Bonne chance pour TA pièce
      • Mercredi 31 Mai 2017 à 17:31

        Ton pseudo est trop simple à deviner mais je l'aime bien. Donc merci pour tes encouragements et je te les retourne aussi ^^.

        The Black Day, le mien est moins transparentsarcastic

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