• C'est une petite histoire amusante que j'ai écrit en pensant au personnes de mon club théâtre que j'adore donc la voilà.

    *******************************************************************************************************************************************
    -Je stresse, s’exclama une petite brune au regard pétillant en enfilant une robe
    -Moi je vais finir par en mourir si je continue d’y penser, ajouta une jeune fille plus grande en train de se débattre avec du mascara
    -J’ai l’impression que l’on est en plein milieu d’un rêve
    -J’espère que l’on ne se réveillera pas alors

    Elles se mirent à rire comme les deux filles hystériques qu’elles étaient, tout en continuant bien-sûr à s’habiller avec leurs tenues de scène. Une ombre s’approcha lentement des deux filles, sans un bruit, sortant de l’ombre, la mine sévère. La silhouette continua son lent cheminement. Les filles lui tournaient le dos ne pouvant aucunement détecter cette forme qui s’approchait d’elles deux lentement. Puis d’un geste rapide deux sers sortir de cette ombre pour venir agripper le cou des deux jeunes filles. La silhouette se pencha délicatement en avant et murmura d’un ton glacial :

    -Ce n’est pas un rêve ce qui vous arrive c’est la réalité.

    Les deux filles restèrent interdites puis elles s’esclaffèrent à nouveau et attrapèrent les épaules de la blonde qui les avaient attrapés en ajoutant en cœur :

    -Oui Maman !!
    -C’est bien, mes filles, reprit la blonde aux cheveux cours
    -Y’en a qui sont à fond dans leurs rôles ici, dit une voix sarcastique.

    La voix venait de derrière les trois filles qui se retournèrent donc pour faire face à la personne qui était à l’entrée de la salle. Il faut dire que c’était une salle assez exiguë, une petite fenêtre, une petite porte, un petit espace, de quoi faire fuir les claustrophobes. Il y avait tout de même de quoi s’asseoir ainsi qu’un miroir et plusieurs cintres qui traînaient un peu partout. La salle n’était pas mal rangée mais à cause des nombreux costumes elles semblaient servir de débarras et donnait une impression d’étouffement de par sa petite taille. Enfin bref revenons à la personne aux répliques cinglantes. Une fille aux cheveux châtains un peu court, pas vraiment petite mais pas grande non plus. Le visage assez fin, un sourire digne d’un diablotin et des yeux pleins de malice. Et un détail plutôt frappant fut énoncé à haute voix par la plus grande, en taille, des deux « sœurs » :

    -T’en as une grosse montre, toi, dit-elle d’un ton qui se voulait égale à celui de la jeune fille aux cheveux courts.
    -Ouais c’est pour surveiller le temps qui passe, répondit non sans surprise une autre fille avec une grosse montre qui venaient d’entrer.

    Elle était un peu plus petite que l’autre, mais les cheveux plus longs. Elle fixait sa main droite où elle tenait un hand-spiner qu’elle faisait tourner entre ses doigts, l’arrêtant puis le relançant et l’arrêtant à nouveau, le relançant, c’en était presque hypnotisant. Elle avait lancé sa réplique du même ton que la Plus Grande Fille à Montre. Elles se ressemblaient un peu mais pas vraiment non plus.

    -C’était ma réplique, répliqua la Plus Grande Fille à Montre à la Plus Petite Fille à Montre.
    -Non, non c’est bien sa réplique, dit une longue forme assise au fond de la pièce.

    La personne passait tellement inaperçu qu’on l’aurait presque oublié. Elle se leva, elle portait des vêtements d’hommes.

    -Merci, dit la Plus Petite Fille à Montre d’un ton de victoire.
    -On t’a pas sonné, dit l’autre Fille à Montre
    -Pourquoi tu ne portes pas encore ça ? Interrompit la Mère des deux Sœurs
    -ça ? dit l’Androgyne en cachant une forme derrière elle que tout l’on devinait facilement.
    -Oui ça !! Dit la Mère en attrapant la forme
    -Ah ça…
    -Pourquoi tu ne la portes pas encore. Continua-t-elle en agitant l’objet en question sous son nez.
    -Parce que ça fait moche.
    -Ça sera pas pire que ta tête d’âne, ajouta une voix comme si de rien n’était puis la personne repartit dans sa contemplation. Il y eut quelques rires et sourires puis la conversation repris.
    -Arrête de chipoter et met ta perruque, relança la Mère.

    L’Androgyne perdit son combat et se planta devant le miroir pour mettre sa perruque. A ce moment deux autres personnes arrivèrent dans la pièce en discutant. Le plus grand bouscula la Plus Grande Fille à Montre, l’autre déposa dans la salle, déjà bien pleine, des ballons de fête d’anniversaire en ajoutant :

    -J’adore faire la fête !!

    Ils étaient tous deux vêtus de vêtements qui se voulaient somptueux. Leurs tenues se ressemblaient… mais pas en apparence le plus grand était un géant rendant la fille déguisé en aristocrate encore plus petite. Il était même plus grand que l’Androgyne et c’était le seul garçon de la pièce, ou presque, qui avait un taux d’œstrogènes très élevés. D’ailleurs l’Androgyne avait terminé de mettre se perruque et maintenant il regardait des fausses cigarettes posées devant lui, enfin elle. Les deux nouveaux arrivants présentaient une ressemblance troublante avec le Roi et le Prince du dessin animé de Cendrillon. Le Petit Roi qui était une fille ne portait pas de perruque ce qui agaçait fortement l’Androgyne et il se plaignait. Les Filles aux Montres lui répondaient avec des répliques de plus en plus cinglantes. Les Sœurs et leurs mères parlant accessoires. Le Petit Roi et le Grand Prince discutait aussi et blaguait. Il y avait quand même un détail amusant dans toute cette petite scène, chacun avait à la main une liasse de papier avec du texte surlignés, mais jamais la même partie pour chaque personne et pourtant c’était les mêmes liasses. Chacun y jetait un œil de temps à autre et les discussions finirent par se rejoindre sur la liasse et tous sans exceptions se mirent à réciter leurs lignes chacun leurs tours. Les répliques fusaient tout comme les émotions. Puis quelques minutes après avoir terminé les récitations, trois adultes entrèrent dans la salle. Deux femmes, une d’âge mûre l’autre plus jeune et un homme, le deuxième de la salle. Une phrase fut dite :

    -C’est à nous.

    Et les gens se levèrent comme un seul homme et quittèrent la salle. Seul restait là une fille à l’air bizarre, presque tarée qui contempla la salle puis son étrange coupe de cheveux.

    -Qu’est-ce que tu fais ? Dit-une voix de l’extérieur.
    -Je rêvassais, répondis-je.

    Je me levai, attrapai mon jeu de carte et quittait à mon tour la salle pour rejoindre la scène. Je rejoins le club théâtre, chacun se regarde et d’une seule voix nous disons .

    -Ça y est l’histoire commence.

    Nous nous mettons en place attendant le lever de rideau l’adrénaline courant dans nos veines à tous.

    Un coup, deux coup, trois coup… Lever de rideau.

    -Je vais vous racontez une histoire….


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  • Je descends une à une les marches de l’escalier, j’essaye de faire le moins de bruit possible. J’entends la voix de Célia qui donne des ordres à chaque employé qui traverse son champ de vision. Je soupire et faits signe à Alexandre et Sophie de se taire. Nous contournons la zone de danger et finissons par arriver dans le jardin. Il est assez grand, de nombreuses tables et décorations sont installées. Je prends une chaise tandis qu’Alexandre et Sophie font de même. Nous nous asseyons.
    - Je n’aime pas du tout l’allure de tout cela, marmonnai-je
    - C’est assez jolie, répondit Sophie
    - Je ne comprends pas ton point de vue, c’est pourtant si jolie, ironisa Alexandre
    - Oui bien sûr, un véritable décor de rêve. Je déteste ce genre de réunion mondaine. Tout n’est que tromperie chacun porte un masque. Quelle journée de rêve.
    - Combien de temps avant le début de la bataille, me demande Alexandre, et bien sûr avec ta précision légendaire.
    - Oh demandé si gentiment je ne peux que répondre, il reste encore cinquante-six minutes Trente-trois secondes.
    - Que vous êtes déprimants vous deux, dit Sophie
    - Eh bien si ça t’amuses je te laisse ma place. Je suis sûr que Célia appréciera plus un faire-valoir comme toi que comme moi.
    - Tout de suite les grands mots, tu n’es pas un faire-valoir.
    - A tes yeux peut-être mais pas aux siens. Si je suis ici pour rencontrer ses « amis » alors il y a forcément anguille sous roche. De plus je ne suis pas vraiment le stéréotype de la fille parfaite.
    - Alors prouve-lui le contraire. Endosse le masque de la fille parfaite.
    - Je n’ai vraiment pas envie de faire ce genre de chose.
    - Ne serait-ce que pour aujourd’hui, j’aimerais voir à quoi tu ressemblerais en fille modèle.
    Je soupirais :
    - Et toi tu ne dis rien, dis-je à l’attention d’Alexandre
    - J’écoute et je me tais, ce genre de chose me dépasse.
    - Très bien, j’ai compris, une journée pas plus.
    - Parfait alors tu dois te maquiller.
    - Sérieusement ?
    - Bien sûr ! Je vais tout de suite chercher le nécessaire.
    Elle part vers la maison d’un pas assuré, le sourire aux lèvres. Une fois qu’elle est hors de portée je reprends :
    - Menteur
    - De quoi parles-tu, dit-il d’un ton faussement étonné
    - Cette situation t’amusais, je me trompe ?
    Un léger sourire s’étire sur ses lèvres :
    -  J’ai hâte de voir à quoi ressembles la version enfant parfaite.
    - Je ne suis pas un automate.
    - Je n’ai pas dit ça.
    - Je ne veux pas être un spectacle pour ce genre de personnes, dis-je en balayant du bras le paysage.
    - Le retour de la dépressive. Arrête de faire cette tête tu vas finir par me faire déprimer moi aussi.
    Je n’arrive pas à esquisser le moindre sourire alors l’expression d’Alexandre devient plus sérieuse.
    - Si tu ne veux pas, alors ne te force pas. Il ne faudrait pas que tu fasses une rechute. Tu n’as pas encore passé le cap de l’acceptation, tu marches sur la frontière.
    - Et le retour du psychologue. Sinon même si ça ne me plait pas voici la raison pour laquelle je me force à faire tout ce manège, dis-je en regardant derrière lui.
    Il se tourne et ajoute :
    - Une véritable tempête contre qui on ne peut pas résister.
    Sophie arrive une pochette à la main et le sourire aux lèvres. Elle s’assoit devant moi.
    - Qu’est-ce que tu veux ?
    - Je n’y connais rien, donc je te laisse faire par contre une seule condition, si jamais cet animal se permet un commentaire je veux le relooker façon Barbie.
    - Compris, tu arriveras à te tenir ?
    - La tentation est grande… Mais j’essaierai de me tenir.
    - Alors tu peux commencer.
    Sophie sort son matériel, Alexandre sort un livre alors je ferme les yeux. Je sens les pinceaux valser sur mon visage. Je me mets à compter doucement.  Un, deux, trois… Tout est noir, tranquille et silencieux. C’est agréable pourtant je ne me laisse pas happer par ce calme et reste consciente de tous ce qui se passe autour de moi. La valse des pinceaux s’arrête, j’ouvre les yeux, Sophie me regarde :
    - Finit.
    Alexandre relève la tête, observe mon visage avant de déclarer
    - Pas mal.
    Sophie sourit fier d’elle. J’attrape un petit miroir posé à côté d’elle et j’observe le reflet quelques secondes puis le repose.
    - ça passe.
    Célia nous appelle depuis la maison, nous nous levons et la rejoignons. Le crissement des pneus sur le gravier me fait comprendre que la tranquillité de tout à l’heure et belle et bien terminé.

    Je salue les innombrables personnes qui défilent devant moi, un sourire faux aux lèvres. Aucune conversation n’est dénuée d’intérêt personnel, les hommes et les femmes se jugent en silence. Je me tiens de bout sans parler à côté de Célia, elle parle avec une femme assez grande qui a surement dû avoir recours à la chirurgie esthétique pour ne plus avoir de ride et non à son fabuleux régime à base de plante. Il y a quelques enfants aussi. Je dirais qu’ils sont sept sans nous compter Sophie, Alexandre et moi, deux primaires, trois jeunes collégiens, en 6e ou en 5e, et deux autres qui doivent avoir mon âge. Pierre et Célia doivent être en haut de l’échelle de richesse puisqu’il y a concurrence pour réussir à leur parler. Et parfois ils utilisent leurs enfants. Ils les envoient pour me parler et essayer de sympathiser avec moi en espérant que je les présente. Ils se trompent je ne suis ni amicale, ni hostile, je n’avantage personne et je ne discrédite pas non plus. Je reste de marbre et toujours un sourire faux figé sur les lèvres. Célia me touche l’épaule, je la regarde puis reporte mon attention sur son interlocutrice. Elle s’adresse à moi :
    - Comment trouves-tu ton école ?
    - Très agréable.
    Célia reprends :
    - Je vous l’avez dit, cette pension est magnifique, les cours y sont de très bonne qualité n’hésitez pas.
    - Vous m’avez convaincu je pense que je vais y inscrire mon fils. J’espère que votre fille pourra l’aider à y trouver ces marques, ce n’est pas facile d’arriver en cours d’année.
    - Mais bien-sûr, tu l’aideras n’est-ce-pas ?
    J’acquiesce. Elle est moins idiote que les autres celle-là, attaquer quand il n’y a pas de concurrence. Cependant moi ça n’arrange pas mes affaires, et j’ai un nouveau problème.
    Un rire aigu se fait entendre, je ne pensais pas entendre un rire plus snob que celui de Célia mais je me trompais, je me tourne vers cette dernière, ses traits son plus crispé que d’ordinaire. Je reviens sur la personne en question. C’est une femme de taille normale mais d’une riche vulgarité, pire que Célia. Tous ses habits doivent être chers mais sa robe est moulante et son décolleté  est excessivement plongeant. Elle s’approche un sourire triomphant aux lèvres.
    - Je m’excuse du retard, nous avons été pris dans un embouteillage.
    - Ce n’est pas un problème, répondit Célia sur le même ton de fausse amitié
    Les deux femmes se toisent, cherchant la moindre faille chez l’autre. La femme vulgaire me regarde et sourie :
    - Comme elle est charmante, est-ce ta fille ?
    - Oui ma fille adoptive.
    - Enchanté je suis Camélia.
    Je réponds sur le ton le plus poli que je connaisse,
    - Moi de même.
    - Elle est bien élevée.
    - Evidement, elle doit être digne du nom qu’elle porte.
    La colère me monte mais je ne laisse rien paraître, elle qui me reprochait mon manque d’éducation, elle s’en vante maintenant. Je me calme et me reconcentre. Camélia, observe un peu autour d’elle, puis son regard se fixe sur les instruments. Je ne réagis pas mais je pense avoir compris où elle veut en venir.
    - Ta fille sait-elle jouer d’un instrument ?
    - Mais bien-sûr, répondit Célia comme si c’était une évidence.
    - Alors pourquoi ne jouerai-t-elle pas un morceau, dit-elle en parlant plus fort que nécessaire pour que toutes les personnes présentes entendent.
    - Sans aucun problème, va t’installer au piano.
    - Quel morceau.
    - Que dis-tu du Printemps de Vivaldi, un classique, annonça Camélia
    Je me dirige vers le piano et m’assois, je réfléchis quelques instant pour me remémorer les premières notes. Et je me mets à jouer, je ne réfléchis plus. Mes mains bougent instinctivement, Célia m’avait forcé à apprendre à jouer du piano, j’avais accepté puisque jouer ne me dérangeait pas. Ma grand-mère jouait souvent du piano. Le morceau se termine, je me lève et je retourne à côté de Célia. Ma performance ne devait pas être mauvaise puisque Célia arbore un sourire triomphant et Camélia semble fulminer de rage.
    Il se fait tard les invités saluent Pierre et Célia avant de partir, je continue de sourire jusqu’à la fin. Une fois le dernier groupe parti, je quitte Célia pour rejoindre Sophie et Alexandre.


    Je suis dans ma chambre, Plume n’y est pas ou plutôt je dirais qu’elle a trouvé un coin tranquille ou dormir. Sophie et Alexandre ne sont pas là non plus, ils doivent être dans leurs chambres. Je suis fatigué, je m’affale sur le lit. Je ferme les yeux, instinctivement je me mets à compter, un, deux, trois… Je m’arrête à 532 et me relève. Je marche doucement vers ma bibliothèque, je la contemple. Mon regard s’arrête rapidement sur l’histoire d’Alice aux Pays des Merveilles, l’histoire originale, puis va se poser sur la porte. Je me dirige vers cette dernière toujours aussi doucement. Je l’ouvre et remonte le couloir jusqu’à la chambre de Sophie d’où quelques rires familiers s’en échappe. Je toque avec la même douceur que lorsque je me déplaçais, cependant le bruit reste audible puisque Sophie me crie un « Entrez » qui me vrille les tympans. Je tourne la poignée et pénètre dans la chambre. Je referme derrière moi puis observe mes deux amis.
    - On dirait un fantôme ou un zombie tellement t’as l’air claqué.
    Je souris et une vague d’énergie afflux dans tout mon être, c’est agréable :
    - La ferme ce n’est pas toi qui t’es coltiné tous ces faux-culs aujourd’hui.
    Un sourire sarcastique que je connais bien maintenant s’étire sur ses lèvres et comme d’habitude ça n’augure jamais rien de bon. Je lance un regard rapide à Sophie qui me fait bien comprendre que la situation l’amuse et qu’elle ne va pas m’aider sur ce coup là. Alexandre qui n’avait rien manqué de notre rapide échange muet commente aussitôt.
    - Inutile de chercher de l’aide tu es fait comme un rat. N’oublie pas que j’ai un gage à disposition pour toi.
    Je réplique en souriant :
    - Pas si vite, d’abord le gage appartient à Sophie, donc il ne t’appartient pas.
    Je marque un petit temps :
    - Et de deux si j’étais à ta place je ne me mettrai pas à dos la personne qui va me sauver la vie, littéralement.
    - Et en quoi ma vie serait-elle en danger ?
    Sophie dont j’ai piqué la curiosité sors de son silence et ajoute :
    - Raconte.
    - Tu ne te rappelles pas que tu dois jouer une jolie romance avec Miss Quiche.
    - C’est qui Miss Quiche ? demande Sophie
    - Notre chère Mathilde. J’aime bien ce surnom pas toi.
    - Explique-toi ? Reprend Alexandre
    - Vu que l’on a un certain libre arbitre pour la pièce tu pourrais dire que le Chapelier serait plus du genre à retourner sa veste et qu’ainsi cela coïnciderai plus avec la version originale. Mais si tu as tant envie de vivre cette romance jusqu’au bout, il ne tient qu’à toi de le dire. Par contre préviens-moi que je puisse rire à cause du ridicule de votre situation ou bien vomir à cause de quelque chose d’aussi guimauve.
    - Les filles ça aiment les trucs guimauves pourtant.
    - Sale macho. Contrairement à ce que l’on pourrait croire c’est Sophie qui a répliqué le plus vite me coupant ainsi l’herbe sous le pied.
    - Règle numéro un avec les filles, préparez-vous avant de vous aventurez en territoire hostile surtout s’il s’agit des clichés.
    - Tu l’as fait exprès.
    - Bien sûr que non, comment pouvais-je savoir que tu allais réagir de façon aussi stupide. Dis-je d’un ton faussement outré.
    - Et même si elle avait prévu un piège, tu as le choix d’y tomber ou non. Le point est pour elle.
    Mes deux amis se remettent à parler entre eux sur un sujet qui m’échappe à cause de la fatigue.
    - Je suis complétement épuisé je vais me coucher.
    Je leur fais un petit signe de la main et retourne dans ma chambre.


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  • Je coiffe délicatement les cheveux de Sophie, nous avons décidé que je coifferais d'abord Sophie puis elle me coifferait après.
    - Que veux-tu?
    -Je ne sais pas amuse toi.
    -Très bien mais ne vient pas te plaindre après.
    Je regarde les cheveux de Sophie réfléchissant,  cette fête à l'air de tellement l'enthousiasmer alors je ferais des efforts pour elle mais pas pour mes parents adoptifs. Les cheveux de Sophie sont légèrement ondulés et lui arrive jusqu'aux omoplates. Je prends mèches d'un côté réalise une tresse et fait la même chose de l'autre côté. Je prends le reste des cheveux et réalise un chignon au quel je fixe les deux petites tresses. Je laisse Sophie juger du résultat. Elle se regarde dans le miroir puis me dit en souriant:
    -C'est parfait maintenant c'est ton tour.


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  • Je coiffe délicatement les cheveux de Sophie, nous avons décidé que je coifferais d'abord Sophie puis elle me coifferait après.
    - Que veux-tu?
    -Je ne sais pas amuse toi.
    -Très bien mais ne vient pas te plaindre après.
    Je regarde les cheveux de Sophie réfléchissant,  cette fête à l'air de tellement l'enthousiasmer alors je ferais des efforts pour elle mais pas pour mes parents adoptifs. Les cheveux de Sophie sont légèrement ondulés et lui arrive jusqu'aux omoplates. Je prends mèches d'un côté réalise une tresse et fait la même chose de l'autre côté. Je prends le reste des cheveux et réalise un chignon au quel je fixe les deux petites tresses. Je laisse Sophie juger du résultat. Elle se regarde dans le miroir puis me dit en souriant:
    -C'est parfait maintenant c'est ton tour.
    Je soupir et m'assois à sa place, avant qu'elle me demande quoi que ce soit je lui dis:
    -Je te laisse décider.
    Elle prend mes cheveux et les coiffe. Mes cheveux ayant beaucoup poussé ils m'arrivent presque jusqu'en bas du dos. Après avoir terminé de les brosser, elle me les tresse. Elle s'écarte avant d'ajouter:
    -Une coupe naturelle mais pas sans charme
    -Si tu le dis.
    Je me lève et attrape la boite contenant le reste de la tenue. Je mets le collier, les boucles d'oreilles puis enfile les ballerines. Je prends un petit album qui était aussi dans la boite. Je l'ouvre et le feuillette avec toutes les précautions du monde. Je finis par m'arrêter sur une photo et la sors. C'est une photo de ma mère, ces cheveux étaient un peu plus clairs que les miens, elle souriait et elle portait la même robe que moi. Je tendis la photo à Sophie qui m'observait. Elle regarde la photo attentivement et ajoute:
    -Elle te ressemble.
    -C'est ma mère.
    Je reprends la photo et la range à sa place.
    -Je propose que l'on aille rendre une petite visite à Alexandre pour voir s’il ressemble à un gentleman ou à un pingouin. Les paris sont ouverts
    -Je pari sur le gentleman. répondit Sophie
    -Moi, sur le pingouin.
    -Très bien alors la perdante à un gage.
    -Je suis sûr de gagner. Dis-je en rigolant
    Nous sortons et nous nous dirigeons vers la chambre où se trouvait Alexandre. Je pose ma main sur la poignée et regarde Sophie en souriant:
    -J'ouvre. Dis-je à l'intention d'Alexandre
    Et sans même attendre une réponse de sa part je tourne la poignée. Nous entrons dans la chambre, Alexandre était assis dans un fauteuil en train de lire. Sophie et moi l'observons sans rien dire.
    -Qu'y a-t-il?
    -Gentleman. Répond Sophie.
    -J'ai perdu.
    -Expliquez-moi?
    Nous nous mettons à rire sous le regard interloqué d'Alexandre. Une fois calmé Sophie se met à expliquer:
    -Nous avions parié sur ton apparence, j'avais parié sur une allure de gentleman et elle sur une allure de pingouin. Sauf qu'elle a perdu.
    -Je suis flatté de savoir que je ressemble à un gentleman mais je pense qu'une fille va avoir du souci à se faire pour m'avoir traité de pingouin.
    -Ne t'inquiète pas, répliqua Sophie, la perdante à un gage.
    -Il est hors de question que ce soit cet animal qui choisisse mon gage, c'est un sadique après tout.
    -Je prends sa pour une marque de respect de ta part, sinon qu'elle est le gage?
    -Je n'ai pas encore décidé autant réfléchir c'est une occasion à ne pas perdre.
    -Je n'aime pas trop la façon dont vous comploter tous les deux.
    Je m'adosse au mur en soupirant. Cette journée est déjà assez pénible comme ça. Je contemple Alexandre et Sophie qui discute de la meilleure manière d'utiliser mon gage. Ils ont l'air de tellement s'amuser et même si je pense bien m'entendre avec eux j'ai toujours l'impression que nous n'appartenons toujours pas aux même monde. Il y a comme un mur invisible qui nous sépare. J'ai envie de franchir ce mur toutefois j'ai peur de ce qui pourrait arriver si je passais dans leur monde. N’est-ce pas mieux comme ça? Ils sont heureux et je peux profiter d'un semblant de vie normale. Je ne peux pas en demander trop. Sans m'en rendre compte je m'étais mise à regarder sans regarder, si bien que je n'ai pas remarqué qu'Alexandre était planté devant moi. Je sursaute.
    -Tu t'es réveillé, dit-il d'un ton sarcastique, c'est la première fois que je vois quelqu'un dormir debout.
    -Je suis vraiment désolé mais ta beauté est aveuglante autant que ton ego d'ailleurs, répliquai-je sur le même ton.
    -Fille insolente je te rappelle que c'est pour toi que nous sommes venus ici. Par contre je dois reconnaître qu'il est vrai que ma beauté est éblouissante.
    -Quel enfant stupide...
    Sophie se lève d'un bon, je la regarde surprise.
    -Qu'y a-t-il?
    -J'ai complétement oublié de me maquiller.
    Surprise je ne peux pas m'empêcher de rire
    -Ne rigole pas, c'est très important
    Sur ce elle quitte rapidement la pièce. Je souris. Alexandre me regarde avant de dire:
    -Et toi tu ne te maquilles pas?
    -Très peu pour moi les trucs de filles c'est pas pour moi.
    -Tu devrais.
    -Comment, dis-je en faisant mine de m'énerver.
    -Je dis ça comme c'est tout.
    Je soupire et m'allonge sur le lit:
    -Tu es irrécupérable.
    -Tu parles de moi ou de toi, dit-il en souriant
    -Je n'en sais rien. Je suis fatigué avant même de m'être retrouvé au cœur de la bataille tu pense que ça veut dire quoi?
    Il me regarde surpris de la tournure qu'a pris la conversation.
    -Peut-être que tu es juste déprimée.
    -ça se tient mais je ne sais pas pourquoi mais j'ai vraiment un mauvais pressentiment concernant cette fête. D'habitude Pierre et Célia ne font pas attention à moi et encore moins me présente à leurs "amis".
    -J'aimerais bien pouvoir te rassurer mais j'ai aussi une drôle d'impression sur tes parents adoptifs. Dit-il en s'asseyant à côté de moi
    -Je n'aime vraiment pas cet endroit.
    -Y a-t-il seulement un endroit que tu apprécies.
    -Le campus. Je n'apprécie pas encore l'endroit mais c'est le seul où je me sens à l'aise du moins à peu près.
    -Tu finiras par l'apprécier.
    -Encore faut-il que ta futur petite amie me laisse tranquille.
    -Objection je le dis et le redis je ne veux pas sortir avec une quiche.
    -Elle n'a pas vraiment l'air de cet avis. Selon elle vous êtes liés par le destin. Je crois que tu vas avoir du mal à t'en débarrasser maintenant que tu dois jouer les amoureux transis avec elle durant la pièce. J'ai hâte de voir ça.
    -Je vais en faire des cauchemars oui.
    -Mon pauvre je te plains tellement.
    Je me mets à rire.
    -Toi tu as de la chance d'être habillé pour aller à la fête, sinon ça ferait déjà un moment que j'aurais régler ton compte.
    Je ne peux pas m'empêcher de rire de plus belle.
    -Tu ne paies rien pour attendre toi. Je me vengerai.
    -Eh bien je vois que l'on s'amuse bien ici. Dit Sophie en entrant dans la pièce. Mais il va falloir y aller la fête va commencer.
    Cette simple phrase à l'effet d'une douche froide, je me calme, me lève, remet dans l'ordre dans mes vêtements avant de dire:
    -On y va


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  • Le Chapitre 21 est enfin disponible. Je sais que je n'ai quasiment pas posté cette année mais à vrai dire durant toute cette année je manquais de temps et d'envie d'écrire. Mon temps libre était devenu précieux et je n'ai repris que récemment le goût à écrire. J'ai du relire plusieurs fois tous les chapitres pour me replonger totalement dans l'histoire, j'ai récupéré toutes les brides d'histoire que j'avais écris auparavant et pour finir j'ai du refaire tout un plan pour les chapitres à venir. Donc voilà vous savez ce qui c'est passé.

    Bonne lecture, bien à vous The Black day


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