• Voici les premières lignes du chapitre 8:

    "Je regarde les élèves en rang devant l'auditorium. Pour l’événement les délégués portent un magnifique brassard fluorescent au bras démontrant ainsi leur autorité. Nous nous sommes répartis les tâches, un délégué fait rentrer un groupe de cinq élèves, un autre surveille ceux qui sont déjà placés dans l'auditorium, et les deux derniers surveillent les élèves dans le couloir. Les deux délégués de nôtre classe s'occupent de ces derniers."

    Voilà j'espère que ça vous a plu.

    The black day en vacances.


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  • Nous sommes désolées de notre retard sur la sortie des chapîtres , mais nous avons eu plusieurs semaines de contrôles dont une d'examens.

    Ne vous inquiétez pas, ceci n'était qu'une courte pause, un nouveau chapitre ne vas pas tarder a sortir!

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à poser des questions ou des suggestions dans les commentaires.

    Nous lirons tout :)

    A bientôt!

    The sweety day


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  •     Aujourd'hui, c'est la réunion du conseil des délégués d'élèves. Ils discutent entre eux, probablement de pourquoi nous sommes ici. Personnellement j'ai une petite idée mais je me garde de la partager. Le directeur du bâtiment arrive, et nous ordonne de sa voix caverneuse d'entrer. Nous nous asseyons sur une table ronde, en tout nous sommes cinq; quatre délégués et le directeur. Le directeur nous regarde un par un avant de nous dire:

    "Quelqu'un a-t-il une idée de pourquoi nous sommes ici?"

    Personne ne prend la parole et pourtant chacun à une idée en tête. Je lève la main et le directeur m'autorise à prendre la parole:

    "J'ai entendu dire que ce soir nous pourrons voir Vénus vers vingt-deux heures, y'a t'il un rapport?"

    "Effectivement, c'est un événement important et nous devons prendre une décision pour l'organisation de ce soir. C'est pourquoi j'aimerais entendre vos propositions."

    Les élèves se regardent et échangent quelques mots, avant qu'un délégué de la classe midi ne prennent la parole:

    " J'ai eu vent de quelques rumeurs comme quoi dans l'auditorium il y aurait un télescope relié à une caméra permettant de voir en direct les images sur l'écran."

    Les autres délégués acquiescent et nous regardons le directeur.

    "Je pense que c'est la meilleur solution donc, vous ferez passer le message et les règles suivantes: Les élèves devront être présent dans l'auditorium pour vingt-deux heures tapante et les cours de la matinée seront supprimés pour que les élèves se reposent. Il sera interdit de prendre vos téléphones portables. Vous pouvez disposez."

    Nous nous dirigeons vers le réfectoire pour manger.

        Je sors du réfectoire, et me dirige vers la cabane. Étrangement, je sens une présence derrière moi. Je ressens soudainement une violente douleur dans la poitrine mais ne laisse rien paraître. Je tourne sur un sentier, me cache derrière un chêne et attend que la personne, si il y en a une, apparaisse. Je vois une silhouette se dessiner mais je ne saurais dire qui est ce sur l'instant, parce qu'instinctivement je me rue sur elle et l'immobilise avant de me rendre contre que c'était Alexandre qui me suivait. Il me regarde sans comprendre. Je le relâche immédiatement et détourne les yeux pour ne pas qu'il puisse voir l'expression sur mon visage. Je retrouve rapidement mes esprits et mon visage neutre avant de l'interroger:

    "Pourquoi tu me suivais?!"

    Il me répond dans un calme que j'admirerais presque:

    "Je voulais te poser une question sur la réunion de tout à l'heure."

    Une fois cette phrase prononcée je ne peux m'empêcher de me sentir bête. Il reprend:

    "Et toi peut on savoir pourquoi tu m'as agressé?"

    Je ne trouve rien de mieux à répondre que:

    " Et depuis quand est-il normal de suivre les gens sans rien dire?"

    Il rigole et s'excuse mais je sens qu'il ne va pas me lâcher. Il se baisse et commence à ramasser quelque chose. Lorsque je me rend compte que ma besace s'était vidée lors du "combat" je ne peux m'empêcher de chercher l'appareil photo et l'album qui va avec. Je finis par les trouver intacts et les serre contre moi. Je les range et Alexandre me regarde bizarrement, je peux le comprendre. Il y a de quoi me trouver étrange car après tout je suis une fille étrange. Une fois toutes mes affaires rangées je jette un coup d'œil à ma montre: il est treize heures et cinquante deux minutes. Je m'exclame:

    "On va être en retard!"

    Nous nous dépêchons et regagnons la salle de cours juste avant que le professeur n'arrive. Nous expliquons à la classe ce qui a été décidé lors de la réunion et nous asseyons à nos places en attendant que le cours passe.

     


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  • "Des ennemis et des rumeurs, me voilà  bien avancée." dis je dans un soupire. Moi qui voulais passer inaperçue on peut dire que c'est rater, de plus les élections des délégués sont ce matin et il n'y a qu'un seul candidat. C'est Alexandre, mon voisin de table. Or il faut deux délégués, c'est pourquoi Mme AMAYA a décidé que celui ou celle qui obtiendra le plus de voix sera élu délégué d'office. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai très un mauvais pressentiment en ce qui concerne ces élections. Je me lève et sors de la cabane, il est sept heures quatorze. Je pars en direction de la cafétéria pour prendre mon petit-déjeuner. Le réfectoire est vide, c'est d'ailleurs pourquoi je préfère venir tôt: pour le calme, la solitude et la tranquillité. Il n'y a rien de plus que je puisse me permettre de demander. Rester seule avec soi-même , seule avec ses pensées et tout simplement seule. Je mange en silence et regarde dehors, le vent souffle et fait virevolter les feuilles des arbres. Je repose mon plateau et ressors, le vent chaud fouette mon visage, je m'assois au pied d'un arbre en contre-haut de la cour. Je sors de mon sac le vieil appareil photo de mon père biologique. Cet appareil lui était très cher et chaque fois qu'il le sortait, il nous faisait un long discours sur l'art de la photographie. Peut-être est-ce le fait d' avoir grandi qui m'a permis de donner un sens à ces mots, " L'important dans une photo ce n'est pas l'appareil qui la prend mais l'œil du photographe." Une photographie c'est une autre vision du monde, elle ne bouge pas, elle ne parle pas mais elle raconte ce qu'on ne peut plus voir. Cet appareil est très ancien et ne prend que des photographies en noir et blanc. Je prend une photo de la cour déserte, attend quelques secondes pour que la photographie apparaisse. Je range ensuite la photographie et l'appareil, et me dirige vers la salle de cours.

    J'attends depuis bientôt cinq minutes, adossée au mur devant la salle de cours, lorsque la sonnerie retentit. Les élèves arrivent en masse à moitié endormis, et pourtant il n'est que huit heure et deux minutes,  le professeur suit et nous rentrons en classe. Nous nous asseyons et sortons nos affaires, à la manière d'automate. Mme AMAYA nous appelle un à un avant de dire:

    " Aucun autre candidat pour le poste de délégué?"

    Personne ne parle.

    " Bien je vois, Alexandre je ne pense pas que ce soit nécessaire de faire des élections donc si personne n'y voit aucune objection, tu es officiellement délégué."

    La classe acquiesce sans trop de réaction apparente.

    "Maintenant il est temps de passer aux élections du second délégué. Prenez tous un morceaux de papier afin que l'on procède rapidement. Vous marquerez le nom de la personne pour qui vous voulez donner votre voix et vous le pliez pour qu'un élève le ramasse. Inutile de vous rappeler les règles, donc vous avez trente seconde pour écrire le nom de la personne que vous souhaitez voir délégué."

    Le bruit des stylos résonne dans la classe. Je laisse mon papier blanc et le rend à l'élève charger de ramasser les votes. Le professeur réalise le dépouillement. Résultat: treize votes blancs, trois votes pour Susanne qui est sans doute la fille la plus populaire et cinq votes pour moi, les quatres autre sont nuls. Je regarde perplexe les résultats, j'aurais espéré que personne ne vote pour moi.

    "Vingt-cinq moins dix-sept, huit, la majorité ce fait donc à la moitié plus un ce qui est donc cinq. C'est donc Mlle Espérance qui sera la seconde déléguée."

    La sonnerie marque la fin du cour, mais je reste là, immobile, me répétant les mots que venait de dire Mme AMAYA:"Je suis déléguée." Super. Mon année me semble être de pire en pire.


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  • Une semaine s'est écoulée depuis la rentrée, depuis l'incident avec l'autre élève et pourtant les rumeurs n'ont pas cessé. Le seul endroit où je suis tranquille est la petite cabane. Des groupes d'amis se sont formés, ici ils existent plusieurs catégories de personnes, les populaires, les normaux et ceux qui sont détestés. J'ignore quelle catégorie m'a été attribuée et je ne veux pas le savoir. Presque tous les élèves font parti d'un club, étant donné que la proviseure a ordonné que chaque élève devait appartenir à un club avant la fin de cette semaine. Et je fais parti des élèves qui n'ont pas encore choisi. De plus, les élections des délégués de classes approchent et on m'a demandé d'y participer. Il me semble que les délégués échappent à la règle et ne sont donc pas obligés de participer aux clubs. Franchement je n'envisage pas de devenir déléguée, je n'aime  pas l'idée d'être proche des autres, et je ne suis pas très douée pour ce qui est d'échanger avec les humains.

    Je ressors de ma chambre en tenue de sport, nous faisons gymnastique aujourd'hui. J'aurais plutôt préféré me faire dispenser. Je me dirige vers la salle de gymnastique, la moitié de la classes est déjà présente et je suis la première fille. Dix minutes plus tard toutes les filles sont enfin arrivées. Je n'ai jamais compris pourquoi elles mettaient autant de temps à se préparer, il suffit pourtant d'une minute et trente secondes pour se changer. Une fois la classe au complet, Mme AMAYA nous explique les règles de sécurité à suivre et ce qui devra être réalisé. Nous devrons faire un enchaînement sur un des ateliers: barre parallèles, barre fixe ou poutre. Notre enchaînement doit comprendre dix mouvements, cinq mouvements de difficultés 2, trois mouvements de difficultés 3 et deux mouvements de difficultés 4. Elle nous a ensuite demandé si quelqu'un voulait faire une démonstration. Personne ne broncha jusqu'au moment ou une personne derrière moi me poussa en ricanant bêtement. Notre professeur se réjouit pensant que je m'étais proposée et me demanda de choisir un atelier. N'ayant pas le choix, je me dirige vers la poutre sans monter ma gène. Je regarde les autres élèves puis le professeur en lui demandant ce que je devais faire. Elle me répond simplement:

    "Monte sur la poutre et tente quelques enchaînements."

    J'acquiesce simplement, monte sur la poutre et reste figée, interdite sous le regard méprisant des élèves. Lorsque l'un d'eux se met à rire un autre enchaîne en disant:

    "Poule mouillée, tu joues les dures mais tu es une chochotte qui n'ose même pas faire un truc aussi idiot."

    Le professeur lui lance un regard noir mais cela ne les empêcha pas de continuer à se moquer. C'est à ce moment là que mon sang ne fit qu'un tour, je ne voulais plus avoir peur , je ne devais plus hésiter, de plus j'ai suivi un entraînement intensif faire cet exercice ne me demandera pas beaucoup d'effort. Je me lance marche un peu, réalise une roue pour atteindre l'autre bout, réalise un demi tour et sort en salto. Je n'aurais pas du le faire mais je ne veux pas que l'on me traite encore de poule mouillée. Le professeur me regarde ainsi que tout les élèves sans rien dire. C'est finalement la sonnerie qui met fin au cours. Lorsque je sors de la salle, de nombreux élèves me regarde. Je reconnais la personne qui m'a poussée, c'est une fille blonde et elle est entourée d'une bande de fille ainsi que le garçon qui  frappé la jeune fille la dernière fois. Je ne suis pas étonnée.

    Je n'ai pas d'amis mais que des ennemis et ça ne me dérange pas du tout. Du moment qu'ils restent loin de moi.

    The Black day


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