• Je me lève et me précipite dehors. La silhouette est en train de s’enfoncer dans les bois. Je cours à sa poursuite. Je cours sans m’arrêter car la silhouette est rapide et j’ai du mal à la rattraper. Par chance, elle se dirige vers la fin du domaine, ce qui veut dire qu’elle sera bientôt bloquée. Je n’arrive toujours pas à savoir qui est cette personne mais je le découvrirai bientôt. La forêt devient de plus en plus dense signe que le domaine touche presque à sa fin. La distance entre nous commence à se rétrécir. Je commence à apercevoir le grillage signe que cette personne sera bientôt bloquée. Plus je me rapproche plus la silhouette devient plus visible. Je peux maintenant dire que c’est un garçon aux cheveux bruns de grande taille. Il me semble étrangement familier. Mais qu’importe, il faut à tout prix que je le rattrape. Je ne peux pas me permettre que plus de personnes soient au courant de mon lourd passé. Je ne suis plus qu’à un mètre de lui. Qu'elle idiote ai-je été de me confier! Je tends la main pour lui attraper le bras mais tel est pris qui croyait prendre, puisque c’est lui qui m’attrape le bras. Je ne me laisse pas faire et lui tords le poignet au risque de tordre le mien. Il s’affaisse à cause de la douleur. Je peux enfin voir la personne qui a entendu toute mon histoire, toutefois cela n’a pas d’importance. Qui qu’il soit je l’obligerai à ne jamais parler de mon passé. Je le regarde, c’est Alexandre, avant de dire :

    «  Ecoute moi bien, tu ne parleras jamais à personne de ce que tu as vu. Je cherche juste à disparaître et à ne pas me faire remarquer davantage. De plus il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soi afin de ne pas blesser les autres. Je ne sais même pas pourquoi j’en ai parlé. Que je suis bête de penser que pleurer sur leurs triste sort me ferais pardonner et oublier. Je te conseil vraiment de n’en parler à personne sinon je te rendrais la vie impossible. » Mon ton était froid, ne laissant transparaître aucunes émotions.

    Je dirai à sa tête qu’il ne parlera pas, cependant je crois qu’il est quelque peu surpris de voir mon vrai visage. Il lâche mon bras. Je pars en direction de la cabane. A peine ai-je fais quelques mètres que Sophie arrive essoufflée avec toujours les larmes aux yeux. Elle me regarde puis regarde Alexandre, avant de courir dans ma direction. Je l’arrête avant qu’elle ne s’approche trop de moi et lui dis :

    « Ne m’approche pas !!! »

    Elle s’arrête, étonnée et me demande :

    « Pourquoi ? »

    «  Je ne suis pas la personne que tu crois ! Je n’aurais jamais du te parler de mon passé ! Je ne suis vraiment pas une fille recommandable ! Tu connais mon passé donc tu sais très bien que je suis dangereuse ! »

    « Je ne comprends pas. Explique-toi ! »

    « Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Ils sont tous morts à cause de moi. Si je n’étais pas née rien de tous cela ne serait arrivé et ils passeraient des jours paisibles ! Tout est de ma faute ! C’est moi la responsable. Je les ai tués !! »

    Je respire difficilement. Je reprends :

    « Je suis dangereuse. Personne ne devrait m’approcher. »

    Alexandre qui jusqu’à présent n’avais rien dit, se lève, prend la main de Sophie avant de dire :

    « La personne que tu mets le plus en danger c’est toi-même. Viens Sophie mieux vaut partir.»

    Je reste plantée là, les mots d’Alexandre se répétant dans ma tête. Je relève la tête et me dirige vers le bâtiment. Je ne dois plus faire preuve d'aucun remords ou encore de sentiments. De toute façon, cela fait longtemps que je me suis perdue.


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  • Je me lève et me précipite dehors. La silhouette est en train de s’enfoncer dans les bois. Je cours à sa poursuite. Je cours sans m’arrêter la silhouette est rapide et j’ai du mal à la rattraper. Par chance, elle se dirige vers la fin du domaine, ce qui veut dire que qu’elle sera bloquée. Je n’arrive toujours pas à savoir qui est cette personne mais je le découvrirai bientôt. La forêt devient de plus en plus dense signe Le domaine touche presque à sa fin. La distance entre nous commence à se rétrécir.

    Voilà j'espère que ça vous a plu


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  • Une nouvelle rubrique a été créé en l'honneur d'une amie (qui suit le livre "Espérance")pour qui je vais écrire des chapitres spéciaux pour son anniversaire le 29 de ce mois alors n'hésitez pas et souhaitez le lui dans les commentaires.

    The Black Day


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  • Comme j'aime bien qu'il y est des interactions sur un blog, j'ai décidé de faire des sondages un peu plus souvent juste pour voir ce que cela pourrait donner. Voilà, à la prochaine.

    The Black Day


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  • Attention, ce chapitre comporte des scènes qui peuvent choquer le jeune publique et les âmes sensibles.

     

    Ce jour-là n'était pas un jour ordinaire pour moi, c'était le jour où je fêtais ma septième année. J'étais encore une petite innocente et remplie de joie de vivre. Comme toutes les petites filles, j'adorais les anniversaires surtout quand c'était le mien. Mais qui aurait cru que ce jour fantastique allait se transformer en véritable cauchemar éveillé.

    La journée avait commencé normalement, je m'étais réveillé un peu plus tôt à cause de l'excitation. Après m'être habillée et coiffée je dévalais les escaliers à toute vitesse. Je m'assis sur la chaise où j'avais l'habitude de m'asseoir le matin et attendis la fameuse phrase. Pourtant, j'eu beau attendre pendant dix minutes ainsi sans bouger aucun de mes deux parents ne broncha. J'attrapais une chocolatine avant de me diriger dehors. dépitée. Je commençais à me demander si mes parents étaient sérieux. Moi, leur fille unique qu'ils chérissent comme le plus précieux des diamants, comment auraient-ils pu oublier le jour de mon anniversaire? Et lorsque j'ouvris ma porte, ma joie n'en fut que plus grande. Mes parents avaient invité tout mes amis de l'école pour pouvoir passer la meilleur journée qui soit, si seulement tout c'était déroulé comme prévu.

    Nous roulions en voiture depuis près d'une heure, je ne savais toujours pas ce qui allait se passer, ce qui eu tendance à m'agacer très fortement. Dans la voiture les bavardages et les rires fusaient, nous parlions de tout et de rien. Nous nous racontions des blagues, des histoires mais ce qui était important était que nous nous amusions. La voiture se gara au milieu de nul part. Autour de nous il n'y avait que de la forêt et un petit chemin peu rassurant. Mes parents et mes amis s'enfoncèrent dans la forêt m'obligeant ainsi à les suivre. Le chemin débouchait sur une magnifique prairie dans laquelle trônait un gigantesque château gonflable. Juste à côté ce trouvait un trampoline et des tables dressées. Je n'arrivais pas à en croire mes yeux. Je me précipitais sur le château gonflable avec mes quatre amis. Nous rigolions puis vint le temps de ranger et de rentrer. Avant de partir je demandais à faire un dernier tour dans le château gonflable. Mes parents acceptèrent sans que j'eu à trop les supplier. Le plus jeune de mes amis resta avec mes parents à cause de la fatigue. J'étais heureuse jusqu'à ce que j'entende un coup de feu à l'extérieur suivi d'un cri de femme. Instinctivement je me suis dirigée vers la sortie pour comprendre ce qu'il se passait. Devant mes parents se trouvait une imposante silhouette toute vêtue de noir avec un pistolet. Un peu plus loin je voyais une femme allongée que je ne connaissais pas. Je voyais la peur se lire sur le visage de mes parents. Des spasmes commençaient à agiter mon corps. J'étais là, immobile, paralysée par la peur. Il y eu un premier coup de feu, puis un deuxième et enfin un dernier et troisième. Je ne pourrais jamais vraiment décrire ce que j'ai vécu à ce moment là.

    Je ne bougeais pas. Soudain des sirènes de polices retentirent. A ce moment là je me suis relevée, j'ai ordonné aux autres de rester à l'intérieur. Je sortis du château. Plus loin je pouvais voir des silhouettes familières allongées sur le sol. Je m'approchais. La silhouette avait disparu alors je m'approchais un peu plus de mes parents. Lorsque je fus à moins d'un mètre je sentis un liquide chaud sous mes pieds. Lorsque je regardais ce qu'il y avait en-dessous je ne pu retenir un cri d'horreur. Un ruisseau rouge s'échappait des corps inertes de mes parents. Le fait que je n'étais qu'une enfant m'empêcha de comprendre directement ce qui leur étaient arrivés. Je leur parlais, puis j'ai commencé à hurler et à les secouer en disant que si c'était une blague, elle était de très mouvais goût. Mais il fallait se rendre à l'évidence, aucun parent n'aurait fait ce genre de blague à son enfant. Je regardais ces corps. Ces corps qui ont bercé mon enfance, qui me cajolaient, qui me réconfortaient quand j'avais peur. Ces deux corps n'habitaient plus aucune vie. Je n'avais plus de parents. Je regardais mes mains, elles étaient immaculées de sang. Alors je me suis mise à pleurer encore et encore sans m'arrêter. Des policiers me trouvèrent ainsi, agenouillée devant les corps inertes de mes deux parents et de mon ami. Entre deux sanglots, je leur indiquais que trois enfants étaient dans le château gonflable. Ils me ramenèrent avec eux.

    Après cet événement, je ne prenais plus goût à rien, je ne voyais même plus l'intérêt de vivre. Plusieurs fois j'ai dû changer d'école. On m'obligea à prendre des cours d'auto défense. Pendant la période de deux ans je vécu chez ma grand-mère, mais quand celle-ci mourut, je fus adoptée par Pierre et Célia. Je n'avais plus la force de me regarder dans un miroir. Jusqu'à présent, je prenais des cours particuliers mais tout à changé quand Célia m'a envoyé dans cette pension.

    Sophie me regarde, les larmes aux yeux. Je ne peux pas parler et elle non plus. Je ne bouge pas jusqu'à ce que je remarque une silhouette près de la fenêtre. Quelqu'un d'autre semble être maintenant au courant de mon triste passé et je dois découvrir qui est-ce.


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